Il n’y a pas de travail bien réalisé sans une propreté optimale !
En micromécanique, compte tenu des tolérances très faibles dues à la taille et à la précision des composants, la moindre impureté créer de la friction ou du moins gène le mouvement car celui-ci s’effectue grâce à une force infime.
Le nettoyage constitue donc une étape cruciale du service sur une montre mécanique.
Chaque composant est d’abord inspecté pour vérifier son intégrité (profil des dents détérioré ou non, pivot usé ou non) et s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une gêne fonctionnelle pour l’ensemble du mécanisme.




Souvent de la saleté s’est accumulée entre les dents, à l’intérieur des pignons, dans le trous des pierres. Cette saleté provient la plupart du temps d’huile séchée agglomérée de poussière — lorsqu’on attend un peu trop pour faire réviser sa montre par exemple —, ou de mauvais lubrifiant appliqué lors d’un précédent service.




La première étape consiste pour l’horloger à pré nettoyer à la main, ou plutôt à l’aide d’une cheville de bois taillée, les trous des pivots et canons en effectuant des mouvements de rotations.
On viendra éventuellement grater entre les ailes des pinions, ou rouler les dentures dans le rodico pour déloger tout reste de saleté.
Croyez-moi on en voit des vertes et des pas mûres !
Là les paniers vont être plongés et mis en rotation dans plusieurs bains : d’abord une solution de nettoyage, puis plusieurs solutions de rinçage pour éliminer les résidus puis l’eau, enfin les paniers seront ensuite séchés dans la machine.
Au bout de 20minutes on récupère les pièces toutes belles dans des paniers tout chauds. On vide tout ça, on réorganise, puis on va pouvoir commencer le réassemblage et la lubrification!