Louis Erard commence créer et vendre des montres dans les années 1930 à La Chaux-de-Fonds ; la marque a gardé ses racines suisses suite à son rachat en 1991 et officie à Le Noirmont depuis lors.
Aujourd’hui animée par Alain Spinedi et Manuel Emch la maison est connue pour ses propositions au design originaux et décalés, une particularité que prend au mot ce chronographe de la collection « Les Asymétriques » avec sa disposition excentrée par rapport au cercle de la boîte.
Sur son large cadran différents secteurs sont suggérés par une alternance de matières et de finitions : minuterie nacrée, guillochages, clous de paris, stries circulaires, … et bien que sans structure tangible de prime abord, l’ensemble reste compréhensible, ordonné et aéré. Les grandes aiguilles laquées de noir répondent aux larges chiffres romains qui constituent les index, eux mêmes laqués de noir.
La carrure bien qu’épaisse ne parait pas trop massive même sur de très fins poignets (testé sur un poignet de 16.5mm !), cela grace aux courbes et à la finition entièrement poli miroir de la boite qui adoucit les lignes et fluidifie le parcours du regard le long des volumes. La montre est en outre bien équilibrée et n’a pas tendance à vouloir tourner autour du poignet. Les arrondis se poursuivent jusque dans la forme des poussoirs à 2H et 4H.
Pour le reste ce chronographe est animé par un mouvement de base Valjoux 7750, fiable, éprouvé, dont la réputation n’est plus à faire, et que l’on retrouve sur des montre jusqu’à plusieurs milliers d’euros, un grand nombre de chronographe de chez Breitling , IWC, etc en sont équipés par exemple. Du tout bon, made in Swiss.